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Beter Kom Je Niet
- Speedloader
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Planqué au fond d’une zone indutrielle et commerciale, le Hemkade vu de l’extérieur évoque plus un gros club house pour golfeurs ventrus. Il contient cependant quelques salles, pas toutes taillées pour la rave il est vrai, mais de bonnes banquettes bien situées dans le chill donnent accès à des vues réconfortantes quant à l’avenir du mini short en stretch.
Le public est mélangé. Le plateau aligne évidemment quelques pointures NL type Nosferatu ou Ophidian, mais deux des quatre salles abritent du darkcore/terror/industrial/speedcore. A cela rajouter un effet « vacances d’été », et voilà sans doute pourquoi se mêlent au public hardcore NL (assez différent des gabbers en Lonsdale d’ailleurs) pas mal d’allemands et quelques italiens. Faut-il ajouter que nombreuses sont les chéries appétissantes en diable, à fortiori quand elles font valser leurs gambettes selon des chorégraphies inaccessibles à qui ne s’est pas entraîné pendant des heures devant le miroir à la maison ?
..."
La suite sur Signal-Zero le site qu'il te faut :
www.signal-zero.info/article.php3?id_article=356
Tant qu'à se lécher entre grosses putes, autant jouir comme des cochonnes.
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- baboon
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- Uni Par Le Vin !
S’il en fallait, Meagashira est l’illustration d’un syndrome hollandais qui commence à faire tache jusqu’en France. Le cycle comporte plusieurs phases. Un producteur sort (au moins) un tube, en l’espèce le « Lost In Music » du Enzyme 9. Pour l’exposer au grand public, il faut le faire tourner en DJ. Il apprend donc à caler. Et, sur la base du fait qu’il est l’auteur d’un tube, il est promu grand DJ d’un seul coup. Résultat ce soir : un alignement pénible de bons tracks certes, mais pendant lequel tout le monde s’ennuie copieusement. Temps de calage à rallonge, mix grossier, phases improbables : c’est nul. L’auteur d’un ou plusieurs tubes n’est pas forcément à même de retourner un dancefloor, ni même de sortir un mix honnête, preuve en est. Mais pas de problème : on nous en vendra d’autres des comme ça (et de même pour l’inverse : les DJ qui sont censés fournir des maxis à la chaîne pour étayer leur carrière de pousse-disques).
:lol:
c bien ecrit mais c vache
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- lo_ol
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Drokz, bon alors Drokz. Tout marcel blanc dehors, il commence comme de juste à 230 bpm. C’est qui le Master of Terror ici bordel ? Les Cunt défilent en bon ordre, suivis d’occultes Kamikaze et autres sub-labelleries gavées de dégénérescence psychique terminale. L’animal d’outre-espace tronçonne à coups de crossfader un mix ultra destroy dont personne ne songerait à perdre une miette (personne ne pense plus vraiment arrivé à ce stade de toutes façons). Les equalisers de mediums participent activement à l’entreprise de naufrage en cours. Drokz, c’est visuel aussi. Les bras en l’air, administrant des gros oides à on ne sait quel dieu maudit dont on ne sait s’il en est le mandataire ou le fils renégat, c’est l’invective débaucheuse à tous les kicks. Pas besoin de masques à la Slipknot pour arborer toute une panoplie de grimaces exprimant la joie de se faire anéantir. Accompagnant le dancefloor vers la tombe cérébrale dans laquelle il se précipite avec une joie païenne, Drokz rappelle ce que c’est que de posséder un public par le moyen assumé d’un hardcore nihiliste. Le tempo est constant, les disques défilent vite, chaque phase de mix donne lieu à un appel aux masses à courir au plafond dans une odeur de brouillard de neurones chauffés à blanc. Charclages, dépeçages, mitraillages. Après 45 minutes à ce régime, le final speedcore se met en branle pour finir de transformer le code ADN d’un auditoire qui n’a pas perdu un seul danseur depuis le début. On était venu chercher la fin du monde chez le dépositaire du genre, on baigne dedans la gueule béante. A la fin du set (puisqu’il en faut une), applaudissements nourris.
c'est bien écrit mais c'est vache pour ceux qui n'étaient pas là.... :evil:
~~~~~ mAkE SoME fuCKiNg NoIsE ~~~~~
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- gringho
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