Lost 1er mai 2006

RDV avec Miss Helium et les Sound Systems, apres le "tekos" accepte de force a Bourges, pour defendre une vision libertaire de la Free Party!!
On vous promet une grosse surprise en concert!!

Rameutez tout le monde apres le tekos, Bourges c'est pas loin de Paris, deux enceintes au cul du camion c'est pas dur a monter...
Ras le bol de se faire enculer, faisons nous entendre!!!


* Coté concert ca commencera par du groupe keupon d'Alex & Alexia, de l'hardcornemuse/Harcordéon, Miss Helium puis B[x]N


* Coté son mix'n'live Teknocifs, LaHP, Teufanou, Buissons/K-BAL, Plato2frui2mer, Systematek,.............

pour le RDV c'est vers 12h a place des fetes. (infoline 0892683672 * 1 01050105#)
on sera sur place vers 10h mais ca sera pour tout preparer.
ATTENTION BORDEL REVENDIKO-FESTIF ROULANT, faut pas arriver en retard. vous trouverez l'itinéraire sur l'infoline.

Notre but est la participation immédiate à une abondance passionnelle de la vie, à travers le changement de moments périssables délibérément aménagés. La réussite de ces moments ne peut être que leur effet passager. Nous envisageons l'activité culturelle, du point de vue de la totalité, comme construction expérimentale de la vie quotidienne. Il s'agit de produire nous-mêmes, et non des choses qui nous asservissent. Notre identité est l'autogestion, la mobilisation infinie notre force, la danse et la musique l'expression de notre indéfectible liberté.
Or, la liberté absolue offense, déconcerte. On préfère alors invoquer la maladie, la démoralisation, la déviance… pour légitimer son oppression. Qui nous juge n'est pas né à l'esprit, à cet esprit de liberté que nous voulons dire, et qui est pour nous bien au-delà de ce que vous appelez la liberté.
Gare à vos logiques, Messieurs, gare à vos logiques, vous ne savez pas jusqu'où notre haine de la logique peut nous mener.
Il faut lutter sans plus attendre, dans notre culture, pour l'apparition concrète de l'ordre mouvant de l'avenir. Les forces réactionnaires à l'œuvre dans notre pays ne laisseront à aucun prix, tout en affirmant le contraire, une véritable contestation culturelle se développer en dehors de celle qu'elles ont pris soin d'organiser elles-mêmes. Des lois injustes existent : nous satisferons-nous de leur obéir ou tacherons-nous de les amender, de leur obéir jusqu'à ce que nous y ayons réussi, ou les transgresserons-nous sur le champ ? On estime en général devoir attendre d'avoir persuadé la majorité de les altérer. On pense que si l'on résistait, le remède serait pire que le mal. Or c'est de la responsabilité du gouvernement lui-même que le remède soit pire que le mal. C'est lui qui rend pire.
Alors jetez votre vote, pas un simple bout de papier, mais toute votre influence. Une minorité est impuissante tant qu'elle se conforme à la majorité. Ce n'est du reste plus une minorité, mais elle devient irrésistible quand elle la bloque de tout son poids. La victoire sera pour ceux qui auront su faire le désordre sans l'aimer.
Il nous reste, dans les limites où il nous appartient d'agir avec efficacité, à témoigner en toutes circonstances de notre attachement absolu à l'existence de notre culture, non pas seulement en assurant individuellement la sauvegarde de ce principe, non pas seulement en élevant une faible protestation contre chaque violation qui en est faite, mais encore en recourant, le cas échéant, aux moyens d'agitation générale les plus propices.

ResisTAnZ

Regarde-la flâner dans l'œil de tes copains
Sous le couvert joyeux de soleils fraternels
Regarde-la glisser peu à peu dans leurs mains
Qui formeront des poings

ResisTAnZ !



"Résister à l'avenir probable dans le présent, c'est faire le pari que ce présent offre encore matière à résistance, qu'il est peuplé de pratiques encore vivantes même si aucune n'a échappé au parasitage généralisé qui les implique toutes."

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Nous ne sommes pas nés pour être possédés
Pour être subalternes aux ordres
Serviteurs ou instruments utiles
De tout souverain de part le monde

Nous sommes nés pour marcher sur la tête des rois
Apprenons à marcher seuls !
Nous briserons ceux qui, dans leur monde qui se meurt
n'ont que l'ambition de mourir avec lui

Nous ne sommes pas nés pour être contraints
Nous voulons respirer comme bon nous semble
Nous sommes morts cent dix fois
Pour que dalle et pour quoi ?
Ils ont frappé si fort
Qu'ils peuvent frapper encore
Voyons donc qui est le plus fort
Quelle force a une multitude ?



Aux réactionnaires
qui veulent que l'histoire fasse machine arrière
A tous les soumis, indécis, suppôts de la tradition
Aux apologues de la masse
A tous les serviles qui se complaisent
Dans les lambris ministériels
Opposons notre entêtement :
Les lois de l'oppression
Nous les casserons !



Ceux qui parlent de révolution et de lutte
sans comprendre ce qu'il y a de subversif dans notre culture
de positif dans le refus des contraintes,
ceux-là ont dans la bouche un cadavre

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Le réveil des autonomes …

"Le plus difficile n'est pas tant de changer le monde que de changer soi-même" Nelson Mandela.

Nous sommes dans une société qui pourrait prétendre être en équilibre. Globalement, en France nous sommes encore dans un système étatiste, mais étouffé par l'ordre sécuritaire et en totale scission avec le social via la marchandisation. En fait nous ne sommes plus dans une société en équilibre si un réel réveil des autonomes ne se fait pas dans le court de l'année 2006.
Alors énième manifeste des causes perdues ou encore un pas vers la défense de notre intégrité humaine et humaniste ?
Se prétendre autonome n'est serte pas se prétendre caillasseur de l'ordre, au de là du corps à corps nous devons trouver le discourt. Au de là des actes irréfléchis nous devons trouver ce qui fait fléchir l'ordre établi. Non pas le faire fléchir pour se moquer de lui une fois un genou à terre, mais par ce que nous ne pouvons nourrir par nos silences nos autodestructions.
Sommes nous réellement plonger dans une angoisse paralysante ?
Sommes nous vraiment démunis face au quadrillage total ?
Sommes nous au final ce qu'ils prétendent ?
L'impuissance est un le sentiment de l'individu seul, de l'individu cloisonné, de l'individu incarcéré. Jusqu'à preuve du contraire, bien qu'au fond nous soyons envahis par des similis, il n'en est rien ! Les temps changent, même pour ceux qui n'en n'ont connu aucun autre. Nous ne pouvons rester là les bras ballants, nous ne pouvons nous résoudre à nous dissoudre. Nous devons nous allier les uns aux autres, continuer à échanger et continuer toutes actions visibles, invisibles et destabilisatrices.

En sommes nous devons continuer …

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A mort !

Qui va payer l'adition ? Nous ?
L'apolitisme est une raison suffisante pour se faire tirer dessus ?
Votre dégoût des bulles représentatives politiques, syndicales et mêmes des cercles civils de toutes sortes (associatives, collectifs … etc.) est-il suffisant pour continuer à vous faire mollarder en pleine gueule continuellement ?
Que tu sois une rakaï bonne à te faire karcheriser, un tox de service bien nommé teufeur, rappeur dangereux par ton laïus acéré, un sans papier d'une France pure, un sans logement sans droit de squat, artiste non reconnu sans droit tout court, traveller sans droit de parking, vilain chômeur, salope de rmiste, enculé du bois de Boulogne, allumeuses à 20€ du circulaire et des sous bois, mendiant interdit de séjour mais artistes de rue, raclure banlieusarde à haute tension, faignasse de la fonction public, teneur de mur des halls d'immeuble, sampleur de merde sacemisée, réfugié de rien, étudiant futur esclave CPEnisé, séropo refoulé … NOUS SOMMES TOUS EN FIN DE DROIT !
Dans ton identité tu es un résistant, face au présent que nous vivons, face à l'avenir qu'on nous propose tu es le chancre de la République d'aujourd'hui et de demain !
Eradiques toi tout seul ou alors prends le maquis !

Alliance, convergence, cohérence, refus, résistance !

ACTION et REVENDICATION !
Nous assumons ou pas ?

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Chirac toi et ton gouvernement tu veux me tuer !

Je suis teufeur, je suis un délinquant par ce que je ne vais pas dans tes boites de nuit je n'ai pas le droit à ma Culture, je n'ai pas le droit de citer pour mes Arts.
Je suis artiste squatteur, je suis à la rue, tu m'as vidé, je n'ai aucun droit pour favoriser l'émergence de mes œuvres, tu estimes que je n'ai aucune place dans ta société.
Je suis jeune sans emploi, sans droit au RMI, sans droit pour un emploi stable, c'est ça ou le stage gratos, c'est ça ou rien d'autre, tu as déjà niqué mon éducation nationale, niqué mes profs (c'est bien il y'en a de moins en moins), t'as niqué mes pions emploi jeune, t'as ruiné mes associations à but super non lucratif, mon CROUS et le logement étudiant c'est pour faire jolie, mes droits d'entrée à l'université c'est l'ensemble de mes économies et de celles de mes parents, je t'aime pas et pourtant tu passes ton temps à m'enculer.
Je suis artiste de rue, je mange de l'arrêté de non droit (ce n'est pourtant pas nourrissant), tu me prends pour un mendiant, effectivement au fond je ne peux qu'être que cela.
Je suis une jeune pute, tu n'as pas les couilles d'aller cueillir mon macro, c'est clair vu ce qu'il me fout dans la tronche, il est sûrement dangereux, tu préfères me distribuer des PV, je vais alors me cacher aux fonds des bois, entre le viol et la prostitution cela ne fait pas une grande différence, santé et salubrité publique cela n'a aucune importance.
Je suis toxicomane, en cela tu dois m'incarcérer, tu dois me pruner, c'est vrai tout cela est logique, tout aussi logique que de faire des procès aux associations de réductions des risques en matières de stupéfiant. Stupéfiant non ?
Je suis arabe, noir, chinetoque, juive, pd … tu m'offres un ministère du Culte, des lois à la con sur l'homophobie et le racisme que tu t'empresses de bafouer toi et tes parlementaires. Tu te le racontes avec ton CV anonyme identité anonyme, mais toi t'as des couilles et puis toi t'es plus blanc que blanc.
Je suis soignant aux hôpitaux de la République, je compte les lits, j'urgentiste, je colle des pansements sur des cancers, je donne un aspro aux séropos, j'hypocrate à mort !
Je suis prof enseignant auxiliaire de police, j'ai des devoirs, un jour j'espère j'en donnerais, les lois de 1905 c'est très jolies, j'ai des supérieurs très soucieux de la paix sociale.
Je suis rappeur, je braye et je gribouille des chansons, je voulais faire voyou, je fais des disques mais au fond c'est pareil.
Je suis jeune des cités ou pas, j'ai un but dans la vie brûler des caisses et caillasser les policiers, j'ai de l'avenir.
Je suis sans toit, j'ai un pote sympa l'abbé Pierre, il a un grand manteau, un jour j'ai rêvé de 20% de logement sociaux, un jour.
Je suis sans papier, si je suis venu ici c'est évidemment pour en repartir. Des fois je devrais être réfugié mais ce n'est pas vrai tout va bien dans le monde.