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Le Grand Méchant Beat - Paris 17 12 11
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il y a 13 ans 3 semaines #43169
par Speedloader
Tant qu'à se lécher entre grosses putes, autant jouir comme des cochonnes.
Réponse de Speedloader sur le sujet Re: Le Grand Méchant Beat - Paris 17 12 11
Si Grayve vient à la soirée, il se peut que ça me fasse venir au plaisir dans mon pantalon...
Tant qu'à se lécher entre grosses putes, autant jouir comme des cochonnes.
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il y a 13 ans 1 semaine #43208
par Speedloader
Tant qu'à se lécher entre grosses putes, autant jouir comme des cochonnes.
Réponse de Speedloader sur le sujet Re: Le Grand Méchant Beat - Paris 17 12 11
Avec l'interview de Producer réalisée spécialement pour sa venue à la soirée Le Grand Méchant Beat du 17 décembre :
Tu es l’artiste hardcore anglais le plus connu. Tu as débuté bien avant que cette musique soit appelée hardcore. Comment en es-tu venu à la forme dure de la dance musique ?
Une progression naturelle on pourrait dire. J’ai vraiment commencé à mixer en tant que DJ à l’aube de la acid house, mais même à cette époque les disques que je jouais étaient toujours plus dark ou intenses que la moyenne, que ce soit en acid ou les morceaux euro techno venant principalement de Belgique. Les labels comme R&S Records, Beatbox, Hithouse venaient tous de Belgique ou de Hollande et offraient souvent une musique plus lourde et dark (en comparaison avec les autres tubes house qui privilégiaient les anthem joués au piano à cette époque par exemple). Des morceaux comme « Mentasm » de Joey Beltram, le « Acid Pendemonium » de Mundo Musique ou encore le morceau « Dominator » par Human Ressource constituent tous d’excellents exemples de titres qui se détachaient complètement des classiques house et c’est ce son dure qui m’a vraiment intrigué. Couplons ce phénomène à l’orientation musicale que prenait la scène rave anglaise de l’époque avec plein de Bleep, de Basses et de Breakbeat et vous avez la mixture parfaite du son dont je suis tombé amoureux. Se sont ces éléments qui ont tous fusionnés avec les années, en augmentant le BPM et VOILA ! Les vraies racines du Hardcore. Je crois que j’ai toujours été attiré par le son plus dur – je n’ai juste jamais su à quel point il se durcirait.
Certains appellent la musique que tu joues le UK Hardcore. Quelles sont les spécificités, en comparaison à d’autres formes de Hardcore ?
Je pense que ces spécificités s’appliquent au type de son produit sur des labels comme Deathchant ou mon propre label Rebelscum. BPM entre 175 et 220, beaucoup de manipulations de breakbeats (beats drum and bass, des break hiphop à mi vitesse), des kicks lourds avec une distorsion contrôlée et beaucoup de sons atmosphériques pour ajouter une troisième dimension à la musique (car juste des drums ne suffisent pas). Le principal élément qui me lie à la « Techno Hardcore » comme genre est le fait que tu peux avoir des morceaux à 135 bpm comme à 235 bpm, ce qu’AUCUN autre genre n’offre, la plupart des genres étant définis en fonction de la vitesse alors que la techno hardcore n’a pas ces contraintes. En tant que DJ, c’est quelque chose de spécial parce que tu peux commencer très bas dans les BPM et les faire augmenter durant une heure, créant une expérience très intense !
Que souhaites-tu apporter au dancefloor lorsque tu joues ? Quels émotions veux-tu partager avec les gens ?
Ma mission est que le public se demande « Mais bordel, c’est quoi ça ??? » et que cette expérience soit la plus intense possible. Je veux que le public réagisse comme s’il entendait quelque chose qu’il n’avait jamais entendu auparavant. Mais c’est pareil pour moi, je veux également ressentir tout cela. Je suis en mission permanente pour trouver de la musique nouvelle, de nouveaux producteurs, tenter de trouver le morceau qui explosera tous les autres et je pense que cette obsession constante pour la découverte de musique nouvelle me permet de garder un son le plus à la pointe possible. Je veux être une expérience unique ainsi qu’une bonne excuse pour sauter en l’air toute la nuit J
A propos de la production : est-ce que tu attends d’être dans un état d’esprit spécifique pour composer des beats fous ou alors est-ce que tu allumes ton ordinateur et les idées viennent toutes seules ?
Un peu des deux. Quand j’ai une idée, il st important que j’agisse rapidement avant qu’elle ne s’en aille. D’autres fois, je joue avec les machines jusqu’à ce que quelque chose d’intéressant en sorte. Je n’ai pas vraiment de façon standard de créer de la musique, je bidouille et teste différentes choses jusqu'à ce que ça se mette en place. Mais après avoir produit plus de 300 morceaux en 16 ans, il devient de plus en plus difficile d’être satisfait du résultat car je déteste me répéter. Je ne veux pas produire quelque chose qui ressemble à un morceau déjà sorti.
Tu voyages aux quatre coins du monde. Quelles sont les nouvelles frontières pour les Grands Méchants Beats ? La Chine ? L’Amérique du Sud ? L’Afrique ?
Peut-être !! Cette année je suis allé en Pologne et en Russie, deux pays dans lesquels je ne m’étais jamais produit et je vais jouer à Budapest en Décembre et probablement au Portugal l’année prochaine. J’ai vu tellement de pays grâce à ma musique que je ne peux anticiper la prochaine étape. Qui sait quel sera le prochain pays atteint par le fièvre de la Techno Hardcore ? Tout ce que je sais c’est que je suis prêt…. Je suis toujours prêt… Et seul le temps nous dira je pense
Tu es l’artiste hardcore anglais le plus connu. Tu as débuté bien avant que cette musique soit appelée hardcore. Comment en es-tu venu à la forme dure de la dance musique ?
Une progression naturelle on pourrait dire. J’ai vraiment commencé à mixer en tant que DJ à l’aube de la acid house, mais même à cette époque les disques que je jouais étaient toujours plus dark ou intenses que la moyenne, que ce soit en acid ou les morceaux euro techno venant principalement de Belgique. Les labels comme R&S Records, Beatbox, Hithouse venaient tous de Belgique ou de Hollande et offraient souvent une musique plus lourde et dark (en comparaison avec les autres tubes house qui privilégiaient les anthem joués au piano à cette époque par exemple). Des morceaux comme « Mentasm » de Joey Beltram, le « Acid Pendemonium » de Mundo Musique ou encore le morceau « Dominator » par Human Ressource constituent tous d’excellents exemples de titres qui se détachaient complètement des classiques house et c’est ce son dure qui m’a vraiment intrigué. Couplons ce phénomène à l’orientation musicale que prenait la scène rave anglaise de l’époque avec plein de Bleep, de Basses et de Breakbeat et vous avez la mixture parfaite du son dont je suis tombé amoureux. Se sont ces éléments qui ont tous fusionnés avec les années, en augmentant le BPM et VOILA ! Les vraies racines du Hardcore. Je crois que j’ai toujours été attiré par le son plus dur – je n’ai juste jamais su à quel point il se durcirait.
Certains appellent la musique que tu joues le UK Hardcore. Quelles sont les spécificités, en comparaison à d’autres formes de Hardcore ?
Je pense que ces spécificités s’appliquent au type de son produit sur des labels comme Deathchant ou mon propre label Rebelscum. BPM entre 175 et 220, beaucoup de manipulations de breakbeats (beats drum and bass, des break hiphop à mi vitesse), des kicks lourds avec une distorsion contrôlée et beaucoup de sons atmosphériques pour ajouter une troisième dimension à la musique (car juste des drums ne suffisent pas). Le principal élément qui me lie à la « Techno Hardcore » comme genre est le fait que tu peux avoir des morceaux à 135 bpm comme à 235 bpm, ce qu’AUCUN autre genre n’offre, la plupart des genres étant définis en fonction de la vitesse alors que la techno hardcore n’a pas ces contraintes. En tant que DJ, c’est quelque chose de spécial parce que tu peux commencer très bas dans les BPM et les faire augmenter durant une heure, créant une expérience très intense !
Que souhaites-tu apporter au dancefloor lorsque tu joues ? Quels émotions veux-tu partager avec les gens ?
Ma mission est que le public se demande « Mais bordel, c’est quoi ça ??? » et que cette expérience soit la plus intense possible. Je veux que le public réagisse comme s’il entendait quelque chose qu’il n’avait jamais entendu auparavant. Mais c’est pareil pour moi, je veux également ressentir tout cela. Je suis en mission permanente pour trouver de la musique nouvelle, de nouveaux producteurs, tenter de trouver le morceau qui explosera tous les autres et je pense que cette obsession constante pour la découverte de musique nouvelle me permet de garder un son le plus à la pointe possible. Je veux être une expérience unique ainsi qu’une bonne excuse pour sauter en l’air toute la nuit J
A propos de la production : est-ce que tu attends d’être dans un état d’esprit spécifique pour composer des beats fous ou alors est-ce que tu allumes ton ordinateur et les idées viennent toutes seules ?
Un peu des deux. Quand j’ai une idée, il st important que j’agisse rapidement avant qu’elle ne s’en aille. D’autres fois, je joue avec les machines jusqu’à ce que quelque chose d’intéressant en sorte. Je n’ai pas vraiment de façon standard de créer de la musique, je bidouille et teste différentes choses jusqu'à ce que ça se mette en place. Mais après avoir produit plus de 300 morceaux en 16 ans, il devient de plus en plus difficile d’être satisfait du résultat car je déteste me répéter. Je ne veux pas produire quelque chose qui ressemble à un morceau déjà sorti.
Tu voyages aux quatre coins du monde. Quelles sont les nouvelles frontières pour les Grands Méchants Beats ? La Chine ? L’Amérique du Sud ? L’Afrique ?
Peut-être !! Cette année je suis allé en Pologne et en Russie, deux pays dans lesquels je ne m’étais jamais produit et je vais jouer à Budapest en Décembre et probablement au Portugal l’année prochaine. J’ai vu tellement de pays grâce à ma musique que je ne peux anticiper la prochaine étape. Qui sait quel sera le prochain pays atteint par le fièvre de la Techno Hardcore ? Tout ce que je sais c’est que je suis prêt…. Je suis toujours prêt… Et seul le temps nous dira je pense
Tant qu'à se lécher entre grosses putes, autant jouir comme des cochonnes.
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il y a 13 ans 1 semaine #43209
par Speedloader
Tant qu'à se lécher entre grosses putes, autant jouir comme des cochonnes.
Réponse de Speedloader sur le sujet Re: Le Grand Méchant Beat - Paris 17 12 11
Et maintenant une interview des Hardcoholics ! Si si, deux pour le prix d'une...
Hardcoholics en live, c’est Miss Leeloo et Mr. Loky. Comment vous répartissez-vous les rôles, dans le maniement en live des méchants beats ? Qui fait la cuisine et qui fait le service ?
Concernant la préparation, disons que nous essayons de nous répartir les rôles, Leeloo s’occupe de la playlist en remplaçant des morceaux du précèdent live par de nouveaux morceaux fraîchement achevés ou sur le point de l’être. Les morceaux sont enregistrés en plusieurs pistes pour pouvoir les jouer en live. Ensuite je m’occupe de la partie montage puis nous faisons le mixage et les ajustements divers ensemble.
Durant le live c’est plus difficile car chacun est supposé s’occuper d’un élément propre, en général je me charge des contrôleurs et Leeloo du mix mais il est très difficile de ne pas interférer l’un l’autre, quand c’est synchro le résultat est parfait.
Meilleur souvenir de dancefloor qui a basculé dans la folie pendant un de vos lives ?
Le souvenir le plus récent, et l’un des plus fous par la spontanéité de la soirée et l’ambiance monstrueuse, était la X-Massacre à Prague. Un hangar gigantesque, un truc comme 6000 personnes, 2h30 de retard à cause de la neige et à peine arrivés que c’était à nous de jouer. En rentrant dans le hangar on pouvait sentir la chaleur des lances flammes installés sur le dancefloor. On traverse la foule en 10 minutes en prenant des flashs d’un autre monde puis nous grimpons sur scène, pas le temps de regarder devant car il fallait brancher. Branchement fini on lève enfin la tête et la on voit un public en folie, le Tchèques en veulent et ça se voit, coté spectacle un écran à led de d’une vingtaine de mètres de long sur environ 7 mètres de haut dans notre dos, autant de lasers que dans star wars et des strombos qui te crèvent les yeux. Puis vient notre tour, 1h30 de pur bonheur avec un son à couper le souffle et un dancefloor levant les bras et t’implorant de remettre le kick à chaque petit cut ou break, de la pure folie.
Vous avez longtemps été assimilés au frenchcore, et maintenant au hardcore industriel. Est-ce qu’on peut dire qu’en fait, vous avez toujours appartenu à la famille des Grands Méchants Beats ? Qu’est-ce que vous voulez raconter avec votre musique ?
Le frenchcore tel que nous le connaissons actuellement n’a plus rien à voir avec ses débuts qui étaient justement beaucoup plus industriel, je dirai que nous avons évolué de façon différente en voulant nous démarquer, ce qui nous a beaucoup desservis en France mais qui nous a enrichis en Europe. Il n’en reste pas moins que nous faisons et feront toujours parti de cette grande famille du beat toujours plus méchant qu’est celui du hardcore.
Nous ne racontons pas forcément quelque chose, pas de message à faire passer, nous ne faisons pas de politique ! La musique est un défouloir, nous sommes tout 2 grands fans de cinéma (au minimum nous regardons un film par jour), beaucoup de films de série Z, du Grindhouse, des films de genre, des premiers essais, des séries US et même parfois de gros navets. Nous y scrutons nos samples de voix. Nous sommes sans cesse dans la recherche de l’originalité, du petit message subliminal à destination de nos auditeurs les plus avertis. Au fond, je crois que nous parlons cinéma dans nos morceaux.
Justement, à propos d’industriel, une des tendances du moment est de le mâtiner avec la hard drum&bass. Et vous, quelles sont vos envies pour vos futures productions ?
Être « fashion » ça n’est pas trop notre truc par contre, le breakbeat a toujours été présent dans nos tracks et ça depuis le début de l’histoire des Hardcoholics, et c’est notre gimmick. Nous ne pouvons pas nous en passer, ça apporte une cassure au rythme binaire grâce à sa structure en ternaire. Donc pour nos futures productions, ça va continuer dans ce sens, après faire de la HardDrum, cloner un style n’a jamais été dans nos cordes comme avec le frenchcore par exemple. Nous souhaitons avoir notre propre sonorité, qu’on se dise : ‘‘Tiens, ça c’est du Hardcoholics’’. Nous nous inspirons de la HardDrum comme de pleins d’autres styles comme le Trip Hop.
Le 17 décembre, on sera en 2012-2 semaines… Allez, faites un vœu !
Notre vœu c’est de pouvoir continuer à faire ce qu’on aime et ça, le plus longtemps possible.
Prochaines sorties :
DISTORTED DIMENSION Rec.001 – Lost Fields ep
avec The Hardcoholics, Intergalactik Purifier, Gabba Voodoo, Middle M.
www.facebook.com/pages/Distorted-Dimension-Rec/123350054390463
NOISE FACTORY 015 – THE HARDCOHOLICS – Here Comes That Beat
www.facebook.com/pages/NOISE-FACTORY-RECORDS/162286267188939
www.facebook.com/pages/The-Hardcoholics/39836229865
Hardcoholics en live, c’est Miss Leeloo et Mr. Loky. Comment vous répartissez-vous les rôles, dans le maniement en live des méchants beats ? Qui fait la cuisine et qui fait le service ?
Concernant la préparation, disons que nous essayons de nous répartir les rôles, Leeloo s’occupe de la playlist en remplaçant des morceaux du précèdent live par de nouveaux morceaux fraîchement achevés ou sur le point de l’être. Les morceaux sont enregistrés en plusieurs pistes pour pouvoir les jouer en live. Ensuite je m’occupe de la partie montage puis nous faisons le mixage et les ajustements divers ensemble.
Durant le live c’est plus difficile car chacun est supposé s’occuper d’un élément propre, en général je me charge des contrôleurs et Leeloo du mix mais il est très difficile de ne pas interférer l’un l’autre, quand c’est synchro le résultat est parfait.
Meilleur souvenir de dancefloor qui a basculé dans la folie pendant un de vos lives ?
Le souvenir le plus récent, et l’un des plus fous par la spontanéité de la soirée et l’ambiance monstrueuse, était la X-Massacre à Prague. Un hangar gigantesque, un truc comme 6000 personnes, 2h30 de retard à cause de la neige et à peine arrivés que c’était à nous de jouer. En rentrant dans le hangar on pouvait sentir la chaleur des lances flammes installés sur le dancefloor. On traverse la foule en 10 minutes en prenant des flashs d’un autre monde puis nous grimpons sur scène, pas le temps de regarder devant car il fallait brancher. Branchement fini on lève enfin la tête et la on voit un public en folie, le Tchèques en veulent et ça se voit, coté spectacle un écran à led de d’une vingtaine de mètres de long sur environ 7 mètres de haut dans notre dos, autant de lasers que dans star wars et des strombos qui te crèvent les yeux. Puis vient notre tour, 1h30 de pur bonheur avec un son à couper le souffle et un dancefloor levant les bras et t’implorant de remettre le kick à chaque petit cut ou break, de la pure folie.
Vous avez longtemps été assimilés au frenchcore, et maintenant au hardcore industriel. Est-ce qu’on peut dire qu’en fait, vous avez toujours appartenu à la famille des Grands Méchants Beats ? Qu’est-ce que vous voulez raconter avec votre musique ?
Le frenchcore tel que nous le connaissons actuellement n’a plus rien à voir avec ses débuts qui étaient justement beaucoup plus industriel, je dirai que nous avons évolué de façon différente en voulant nous démarquer, ce qui nous a beaucoup desservis en France mais qui nous a enrichis en Europe. Il n’en reste pas moins que nous faisons et feront toujours parti de cette grande famille du beat toujours plus méchant qu’est celui du hardcore.
Nous ne racontons pas forcément quelque chose, pas de message à faire passer, nous ne faisons pas de politique ! La musique est un défouloir, nous sommes tout 2 grands fans de cinéma (au minimum nous regardons un film par jour), beaucoup de films de série Z, du Grindhouse, des films de genre, des premiers essais, des séries US et même parfois de gros navets. Nous y scrutons nos samples de voix. Nous sommes sans cesse dans la recherche de l’originalité, du petit message subliminal à destination de nos auditeurs les plus avertis. Au fond, je crois que nous parlons cinéma dans nos morceaux.
Justement, à propos d’industriel, une des tendances du moment est de le mâtiner avec la hard drum&bass. Et vous, quelles sont vos envies pour vos futures productions ?
Être « fashion » ça n’est pas trop notre truc par contre, le breakbeat a toujours été présent dans nos tracks et ça depuis le début de l’histoire des Hardcoholics, et c’est notre gimmick. Nous ne pouvons pas nous en passer, ça apporte une cassure au rythme binaire grâce à sa structure en ternaire. Donc pour nos futures productions, ça va continuer dans ce sens, après faire de la HardDrum, cloner un style n’a jamais été dans nos cordes comme avec le frenchcore par exemple. Nous souhaitons avoir notre propre sonorité, qu’on se dise : ‘‘Tiens, ça c’est du Hardcoholics’’. Nous nous inspirons de la HardDrum comme de pleins d’autres styles comme le Trip Hop.
Le 17 décembre, on sera en 2012-2 semaines… Allez, faites un vœu !
Notre vœu c’est de pouvoir continuer à faire ce qu’on aime et ça, le plus longtemps possible.
Prochaines sorties :
DISTORTED DIMENSION Rec.001 – Lost Fields ep
avec The Hardcoholics, Intergalactik Purifier, Gabba Voodoo, Middle M.
www.facebook.com/pages/Distorted-Dimension-Rec/123350054390463
NOISE FACTORY 015 – THE HARDCOHOLICS – Here Comes That Beat
www.facebook.com/pages/NOISE-FACTORY-RECORDS/162286267188939
www.facebook.com/pages/The-Hardcoholics/39836229865
Tant qu'à se lécher entre grosses putes, autant jouir comme des cochonnes.
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il y a 13 ans 5 jours #43229
par Speedloader
Tant qu'à se lécher entre grosses putes, autant jouir comme des cochonnes.
Réponse de Speedloader sur le sujet Re: Le Grand Méchant Beat - Paris 17 12 11
Et maintenant, une interview de I:Gor !
Comment est la scène Hard Musique en Pologne ? Quelles sont ses principales influences ? Comment sont les soirées ?
En comparaison avec la Belgique ou la Hollande, c’est une scène plutôt petite, mais chaque événement a son cachet, j’aime jouer dans mon pays. Les gens sont dans la musique hybride – de la hard drum and bass mélangée au hardcore. Tous les ans nous avons un festival appelé Toxicator qui se concentre plus sur les genres plus commerciaux du hardcore. L’année dernière il a réuni près de 5000 personnes ce qui est plutôt bien pour un pays pas forcément ouvert d’esprit envers les nouveaux genres de musiques électroniques.
Sur les forums et les réseaux sociaux, beaucoup de gens parlent de ta performance au Festival Dominator en Juin 2011. Que retiens tu de ce moment particulier ?
C’était un super moment, excellent public, superbe événement. C’est bien sur quelque chose dont je me souviendrai toute ma vie, mais je vais aussi jouer des sets encore mieux qu’à Dominator
J’ai d’ailleurs déjà quelques nouveaux morceaux qui sont de grosses « party bombs »
Penses-tu que la scène en Europe de l’Est peut devenir aussi importante qu’elle ne l’a été en Europe de l’Ouest il y a quelques années ?
Difficile à dire actuellement. Tout dépend du style dont on parle. La hard drum and bass est plus présente en Europe de l’Est et la scène hardcore a toujours été plus importante à l’Ouest. Selon moi rien ne changera dans un futur proche
En tant que l’un des artistes à l’origine du mélange entre la hard drum and bass et le hardcore, comment considères-tu son évolution ? Comment y es-tu arrivé sachant que quand tu as commencé à faire de la musique, tu étais plus dans le style speedcore avec des sorties sur le label français Hangar Liquide par exemple ?
Les morceaux sur HL datent de 1998/1999. A l’époque j’étais jeune et je vivais dans un quartier très dangereux de ma ville – avec des alcooliques, des meurtriers, des voleurs, etc. Le speedcore mental était un bon moyen pour moi de faire sortir toutes ces mauvaises émotions de ma tête. Honnêtement, ça m’a beaucoup aidé. Ensuite j’ai déménagé dans un quartier plus calme et je me suis rendu compte que je n’avais plus besoin de cette GROSSE émeute dans ma musique.
Je suis devenu un producteur plus mature lorsque j’ai commencé à faire de l’IDM, de la drum and bass et du hardcore en même temps. J’ai BEAUCOUP appris ! La haine est encore présente en moi mais aujourd’hui j’ai envie de voir danser les gens sur mes beats. Je travaille toujours ma musique de la même manière – encore beaucoup d’émotions qui sortent de ma tête MAIS j’en suis venu à la conclusion qu’il est souvent bien plus compliqué de produire un morceau simple et plus fonctionnel qui sonne bien qu’il ne l’est de faire un morceau qui serait une grosse guerre de plugins.
ALORS… This is what I am
Pour ta composition tu es passé au 100% PC ou tu utilises du hardware ? Comment crées-tu ta musique ?
J’utilise des logiciels dont un open modplug (assez proche de renoise) avec tous les synthés NI et les plugins VST.
J’ai de bons monitors, un bon casque et une bonne carte son.[/quote]
Comment est la scène Hard Musique en Pologne ? Quelles sont ses principales influences ? Comment sont les soirées ?
En comparaison avec la Belgique ou la Hollande, c’est une scène plutôt petite, mais chaque événement a son cachet, j’aime jouer dans mon pays. Les gens sont dans la musique hybride – de la hard drum and bass mélangée au hardcore. Tous les ans nous avons un festival appelé Toxicator qui se concentre plus sur les genres plus commerciaux du hardcore. L’année dernière il a réuni près de 5000 personnes ce qui est plutôt bien pour un pays pas forcément ouvert d’esprit envers les nouveaux genres de musiques électroniques.
Sur les forums et les réseaux sociaux, beaucoup de gens parlent de ta performance au Festival Dominator en Juin 2011. Que retiens tu de ce moment particulier ?
C’était un super moment, excellent public, superbe événement. C’est bien sur quelque chose dont je me souviendrai toute ma vie, mais je vais aussi jouer des sets encore mieux qu’à Dominator
J’ai d’ailleurs déjà quelques nouveaux morceaux qui sont de grosses « party bombs »
Penses-tu que la scène en Europe de l’Est peut devenir aussi importante qu’elle ne l’a été en Europe de l’Ouest il y a quelques années ?
Difficile à dire actuellement. Tout dépend du style dont on parle. La hard drum and bass est plus présente en Europe de l’Est et la scène hardcore a toujours été plus importante à l’Ouest. Selon moi rien ne changera dans un futur proche
En tant que l’un des artistes à l’origine du mélange entre la hard drum and bass et le hardcore, comment considères-tu son évolution ? Comment y es-tu arrivé sachant que quand tu as commencé à faire de la musique, tu étais plus dans le style speedcore avec des sorties sur le label français Hangar Liquide par exemple ?
Les morceaux sur HL datent de 1998/1999. A l’époque j’étais jeune et je vivais dans un quartier très dangereux de ma ville – avec des alcooliques, des meurtriers, des voleurs, etc. Le speedcore mental était un bon moyen pour moi de faire sortir toutes ces mauvaises émotions de ma tête. Honnêtement, ça m’a beaucoup aidé. Ensuite j’ai déménagé dans un quartier plus calme et je me suis rendu compte que je n’avais plus besoin de cette GROSSE émeute dans ma musique.
Je suis devenu un producteur plus mature lorsque j’ai commencé à faire de l’IDM, de la drum and bass et du hardcore en même temps. J’ai BEAUCOUP appris ! La haine est encore présente en moi mais aujourd’hui j’ai envie de voir danser les gens sur mes beats. Je travaille toujours ma musique de la même manière – encore beaucoup d’émotions qui sortent de ma tête MAIS j’en suis venu à la conclusion qu’il est souvent bien plus compliqué de produire un morceau simple et plus fonctionnel qui sonne bien qu’il ne l’est de faire un morceau qui serait une grosse guerre de plugins.
ALORS… This is what I am
Pour ta composition tu es passé au 100% PC ou tu utilises du hardware ? Comment crées-tu ta musique ?
J’utilise des logiciels dont un open modplug (assez proche de renoise) avec tous les synthés NI et les plugins VST.
J’ai de bons monitors, un bon casque et une bonne carte son.[/quote]
Tant qu'à se lécher entre grosses putes, autant jouir comme des cochonnes.
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